COLLECTIF PUTÉOLIEN CONTRE L'HOMOPHOBIE

puteauxhomophobie@free.fr

   

>Des Liens :

IDAHO

Inter LGBT

Inter Centres LGBT

SOS Homophobie

 

>Des Téléphones :

SOS Homophobie
0810 108 135

SIDA info service
0800 840 800

 

> Des Putéoliens qui parlent de l'homophobie :

MonPuteaux.com

PuteauxForum.com

OnLeDit.com

NadineJeanne.com

> Un blog sur le mariage homo, par Régis de Puteaux :

Marions Les Homos

 

 

 

 

>Actes homophobes à Puteaux : nous demandons à la maire Joëlle Ceccaldi d'obtenir des auteurs qu'ils présentent leurs excuses !

Téléchargez le tract que nous avons distribué le mardi 17 mai 2005 autour de l'Hôtel-de-ville de Puteaux . En lire plus sur www.monputeaux.com

 

>Homophobie, à Puteaux aussi !

Nous vous donnons rendez-vous devant l'Hôtel-de-Ville de Puteaux, le mardi 17 mai 2005, à 19h, pour la lecture d'un texte et l'annonce de l'ouverture de cette page web, à l'occasion de la 1ère Journée mondiale de lutte contre l'homophobie.

 

>1ère Journée Mondiale de Lutte contre l'Homophobie - Mardi 17 mai 2005

Quinze ans jour pour jour après le 17 mai 1990, où l'OMS décidait de retirer l'homosexualité de la liste des maladies mentales, la première "Journée mondiale de lutte contre l'homophobie" se déroule mardi 17 mai 2005 dans plus de quarante pays : jusqu'à la fin du mois de mai, des centaines de manifestations mettront l'accent sur les violences qui frappent les lesbiennes, les gais, les bi et les trans – rappelant les avancées obtenues et celles à obtenir. La Fédération française des CGL, la Coordination InterPride France (CIF) et le SNEG appellent celles et ceux qui luttent pour l'égalité des droits à signer la pétition en ligne pour la reconnaissance officielle de cette Journée (plus de 11.000 signatures à ce jour).

 

>Un jour anniversaire, malgré tout
par Céline, jeune homo

17 Mai 2005. Il y a 15 ans, jour pour jour que l'OMS (organisation mondiale de la santé) a pris la décision de supprimer l'homosexualité des maladies mentales. Jusque dans les années 60, les homosexuels étaient considérés comme des malades mentaux. Ils ont donc subit toutes sortes de traitements : Lobotomie, électrochocs, vomitifs... A l'occasion de ce 15e anniversaire, on a créé "la journée mondiale de lutte contre l'homophobie".

Après l'Eglise, c'est la science qui condamne la pratique homosexuelle.
La véritable médicalisation de l'homosexualité intervient massivement à la fin du XIXème siècle. Krafft-Ebing, psychiatre allemand du XIXème, a qualifié l'homosexualité (en particulier entre femmes) de 'perversion sexuelle', qui serait à l'origine de toutes les autres, c'est-à-dire : fétichisme, sadisme, voyeurisme, etc...

Les premiers traitements thérapeutiques apparaissent et voient tout d'abord le jour dans le domaine de la neurologie. Par la suite, ce fut la psychiatrie, puis la psychanalyse vers les années 1920-1930... A partir des années 1940, c'est l'endocrinologie qui prend le dessus, et enfin la génétique.

Les thérapies utilisant les électrochocs et les vomitifs font dissocier le désir de l'objet du plaisir escompté. Parmi les méthodes plus douces en apparence, mais souvent destructrices en profondeur, figure l'hypnose, au cours de laquelle le thérapeute suggère à l'individu de renoncer à cette 'perversion'. On propose aussi des cures de 'désintoxication' dans des stations balnéaires.

Les traitements les plus violents seront utilisés dans les camps de concentration pendant la Seconde guerre mondiale. Les nazis injectaient des hormones masculines à des homosexuels masculins pour qu'ils retrouvent leur 'virilité'. Ces techniques ont très vite montré leur inefficacité. On a d'ailleurs remarqué chez certains individus une recrudescence de libido homo !
Après apparaît un nouveau traitement : la lobotomie, qui consiste à 'plonger' dans le cerveau d'un être humain. Egas Moniz, portugais, recevra le prix Nobel de médecine... Ce qu'on ne savait peut-être pas, c'est que, pratiquée à outrance, cette pratique entraîne des dommages irréversibles, et parfois même la mort.

Entre les années 1920 et 1960, on soupçonnait les homosexuels d'être des traîtres potentiels, de faire parti de réseaux d'espionnage et d’échanger des infos confidentielles ou des secrets militaires sur l'oreiller...

En 1973, L'American Psychiatrist Association supprime l'homosexualité de la liste des maladies mentales, alors que L'OMS a attendu 1990 pour le faire... et ça pour des raisons politiques, et puis même, dans le fond, ils n'étaient pas convaincus, ils considéraient toujours l'homosexualité comme une maladie !

Encore aujourd’hui, aux Etats-Unis, il y a ce qu'on appelle les 'reparatives therapies' proposées aux homos. C'est un mélange assez spécial de psychanalyse, de prières, élaboré de manière à ramener les déviants sur le 'droit chemin de l'hétérosexualité'... du coup, les 'ex-gays' créent des associations susceptibles d'attirer ceux que la honte, la solitude et la haine de soi avaient condamnés à la misère psychologique. Ses associations sont soutenues par l'Eglise, mais aussi par des sectes et la droite évangélique.

Il y a quelques mois au Brésil, un député du Parti social chrétien, pasteur de la secte évangélique 'Assemblée de Dieu', a déposé une proposition de loi pour une aide morale et médicale aux "personnes qui, volontairement, ont opté pour le passage de l'homosexualité à l'hétérosexualité"... Le texte de loi a déjà été voté par les 2 commissions chargées de la Santé et de la Justice...

Oser la Différence,
C’est
Oser la Liberté

   

Page réalisée par Christophe Grébert